2009, vers un deuxième plan de relance
Le dernier conseil européen sous présidence française qui s’est ouvert aujourd’hui à Bruxelles a deux objets : trouver un compromis sur le paquet énergétique et ratifier le plan de relance économique européen ou, plus exactement l’action coordonnée des pays de l’Union pour prévenir la récession.
Les Allemands – on l’a déjà dit ici - n’entendent pas pour l’heure mettre davantage au pot que les 31 milliards d’euros déjà programmés sur deux ans.
De nombreux économistes, rejoints d’ailleurs par un certain nombre de responsables politiques français, estiment que ce plan européen de relance n’est pas à la mesure de la gravité de la crise. Ils se disent persuadés qu’il faudra un nouveau plan de relance de l’U.E. au premier trimestre 2009 et que l’Allemagne devra alors sortir de son immobilisme. Convaincus qu’une véritable relance ne sera efficace que coordonnée au niveau mondial, ils comptent sur la nouvelle Administration américaine pour faire pression sur Berlin et obtenir de l’Allemagne qu’elle participe largement à cet effort commun.